Nos enfants de là bas
Parce que je ferai un rappel toutes les semaines jusqu'au 20 novembre au cas où certains auraient loupé le message. Merci de partager sur vos FB, de liker et tout et tout. Pour eux.
Le post du mois de mai dernier pour Sandrine et son étoile toujours là bas c'est là.
La semaine dernière j'ai eu quelques messages en privé (pour cela il suffit de cliquer sur "contact") ou en commentaires, et une flambée des pages vues. J'espère réitérer l'expérience cette semaine. Plus on le verra, ce post, mieux ce sera.
On est en 2013. Parfois en 2012. Des photographies d'enfants, filles, garçons, petits ou grands, minces ou joufflus, uniques ou en fratrie tombent sur les écrans d'ordinateur. Dans certaines maisons la joie est immense. Ça y est on est au bout du chemin. Champagne. La dernière ligne droite ne sera plus très longue, une question de paperasserie, il faut attendre le jugement du tribunal congolais pour pouvoir enfin monter dans l'avion. C'est pénible mais ça va souvent assez vite. Il y a la chambre à préparer, les achats à faire, les billets d'avions à réserver et puis toujours la photographie dans la poche arrière du jean ou au fond du sac. Les mois passent et arrive septembre 2013. Coup de théâtre, les autorités (Direction Générale de l'Immigration) bloquent tout pour un an. Il faut vérifier. Vérifier qu'il n' y a pas de trafic, d'abus de quelque sorte. Vérifier qu'il n'y aucun scandale et que les français sont "clean".
Bien entendu les parents l'acceptent. La crainte se mêle à l'espoir. Ont-ils une autre possibilité ? Ils sont impuissants face à la souveraineté du Congo. Bien sûr ils continuent d'attendre que le jugement soit prononcé, (signe que tout est en règle et qu'ils peuvent partir chercher l'enfant) signe qu'ils vont recevoir "l'invitation au départ". Ils rongent leur frein. Ferment les volets de la petite chambre trop pimpante, évitent de passer devant. Ils oublient que Noël est à la porte et qu'au bas du sapin aucun chausson et aucune petite main ne viendra mettre le bazar dans les paquets bien arrangés. Ils entassent les achats bien à l'abri sous de grands draps pour ne pas voir la poussière qui s'y dépose. Ils apprennent à attendre de nouveau. D'une autre manière encore puisque cette nouvelle attente a le sourire d'un enfant dont ils connaissent les traits par coeur. Le temps passe et certaines familles reçoivent le jugement du tribunal. Ouf! Mes amis ça va le faire! On l'a! Ça veut bien dire que tout est en ordre, qu'aucun nuage suspect n'est venu entacher la procédure, que plus rien n'empêche un départ rapide. Champagne!
Pourtant le blocage est maintenu jusqu'au 25 septembre 2014. La veille du jour fatidique on ne dort pas, on scrute les étoiles, on espère que demain, oui demain... Mais rien ne bouge. Septembre passe et puis octobre. Le nuage noir qui s'attache aux pas des parents est toujours là, même quand le ciel est tout bleu, même quand il est rempli d'étoiles. Ils tentent de faire bouger les choses, s'invitent sur les plateaux de Radio France, écrivent à Mr le Ministre des Affaires Etrangères. Le temps s'étire toujours. parfois jusqu'à 20, 22, 24 mois après l'apparition de la photographie sur l'ordinateur. Depuis tout ce temps, elle est tatouée sur leurs paupières tellement ils ont pensé à ces enfants. Leurs enfants. Depuis, il y a eu quelques avancées mais tout n'est pas réglé. Le manque a pris toute la place. Maintenant ils attendent un miracle. Ils reste la confiance en ce pays qui les a rendu heureux. Une minute. Une longue, longue minute.
Alors comme la semaine dernière et la prochaine, je vous invite à liker, à sharer, pour que leur appel soit visible par le plus grand nombre.
Et je vous remets l'appel de S G:
" Pour la journée internationale des droits de l'enfant, le 20 novembre, nous vous proposons une journée de solidarité avec nos enfants congolais adoptés.
Cette journée a vocation à sensibiliser l'opinion publique au sort de nos enfants congolais adoptés légalement mais qui ne peuvent quitter le territoire suite à un moratoire sur l'adoption internationale.
Cette journée est simplement un jour de solidarité, de soutien aux enfants et aux familles concernées.
LE PRINCIPE :
Il suffit de porter en symbole de solidarité. :
- un vêtement ou un accessoire aux couleurs du Congo (rouge, jaune ou bleu)
- ou un accessoire ou vêtement Congolais
- ou encore une photo d'un enfant attendu
N'hésitez pas à poster une photo de vous avec votre vêtement/accessoire coloré ou congolais sur le mur de cet événement !
PARLEZ DE CETTE JOURNÉE AUTOUR DE VOUS,
PARTAGEZ CET ÉVÉNEMENT, INVITEZ VOS AMIS
C'est important pour beaucoup de personnes.
MERCI."
Commenter cet article